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L'art du pardon

Par Ma Ananda Sanghavasini, facilitatrice de méditation et coach de vie intuitive à The Divine Mine.

Souvent, les gens viennent au magasin anxieux et stressés, demandant quelque chose pour se protéger de la négativité. Négativité de la part des collègues, des membres de la famille et même des amis. Souvent, nous recherchons quelque chose ou quelqu'un pour nous protéger des forces négatives qui semblent « extérieures » à nous-mêmes. Cependant, de nombreux enseignements spirituels soulignent le fait que « nous sommes tous un ». Comment concilier ces deux idées opposées ? J'ai découvert un enseignement rafraîchissant il y a des années lors de mes études avec le professeur spirituel Eric Dowsett d'Australie, alors que je suivais avec lui un atelier sur le nettoyage énergétique. Quelqu'un a demandé comment nous pouvions nous protéger de la négativité lorsque nous effectuions un nettoyage énergétique. La réponse d'Eric à cette question a totalement changé ma vision et même la façon dont je vis ma vie aujourd'hui. Il a déclaré : « Si nous sommes tous un, pourquoi voulons-nous nous protéger de nous-mêmes ? » Si nous pouvons voir que, grâce à ce sentiment d'unité, les expériences de la vie et les gens sont un miroir direct qui reflète notre monde intérieur, nous pouvons nous libérer du statut de victime. Cette simple déclaration m’a incroyablement donné du pouvoir.

J'ai ensuite entendu cette même idée à plusieurs reprises sous différentes formes de la part de divers professeurs ; Les enseignements de Bouddha, Byron Katie, Wayne Dyer, Pema Chodron, Eckhart Tolle, Esther & Jerry Hicks, Adyashanti et mon propre gourou Paramahamsa Nithyananda avec qui j'ai eu le privilège de passer de nombreux mois en personne dans son ashram en Inde. Même en physique quantique, il est confirmé que nous sommes les observateurs de notre réalité – que le comportement des particules dépend de l’observateur. Et si nous (la référence du sentiment de soi étant notre Atman, notre âme, notre vrai soi ou notre conscience) étions les observateurs de notre réalité ? Que cela nous plaise ou non, que nous le voulions ou non, que nous en soyons conscients ou non, nous créons effectivement notre réalité ? Que tout le monde nous montre une partie de nous-mêmes que nous aurions manquée sans l’autre personne ou la situation ?

Se regarder de cette façon demande énormément de courage, car il n’y aura plus rien à cacher, personne à blâmer et nulle part où fuir. Où que nous allions ; nous y sommes.

Pour revenir à la première partie de cet article en termes de recherche de protection contre les forces et les personnes « extérieures » : vers qui allons-nous nous tourner pour tenter de nous protéger de la violence de nos propres pensées ? Quel cristal nous aidera à nous protéger de nous-mêmes, c'est-à-dire de notre propre esprit ? Dans les enseignements bouddhistes, trois manières de trouver refuge sont décrites : dans le Bouddha (ne faisant pas référence à la personne mais à notre véritable nature bouddhiste), au Dharma (enseignements) et au Sangha (communauté). Grâce à cette façon de vivre, lorsque nous sommes confrontés à des difficultés dans notre vie, nous pouvons pratiquer la méditation (Bouddha), nous appuyer sur les enseignements spirituels pour apprendre à comprendre le processus (Dharma) et tendre la main à nos amis et à notre réseau de soutien (Sangha). ).

Comment pouvons-nous développer une bonne pratique de méditation affective ? Pour moi, la méditation de pleine conscience est la clé. Lorsque nous prenons conscience de notre monde intérieur tout en interagissant avec le « monde extérieur », nous expérimentons notre libération. Nous devenons notre propre protection. Nous devenons notre propre meilleur ami, à travers lequel jaillira naturellement l’Art du Pardon. Nous pourrions commencer à ressentir de la compassion pour nous-mêmes et pour les autres et réaliser que nous sommes tous dans le même bateau. Nous sommes un peu comme des doigts différents sur la même main. Nous éprouvons un sentiment d’individualité mais pourtant, au fond, nous provenons de la même source.

Pour moi, le pardon n’est pas quelque chose que nous pouvons simplement faire. C'est qui nous sommes. Lorsque nous pratiquons la pleine conscience, nous nous détendons automatiquement dans cet état. Nous devons d’abord nous pardonner, être doux avec nous-mêmes et savoir que nous faisons toujours de notre mieux. Gardons à l’esprit cela tout au long de notre voyage.

Remarque importante : Il n'est pas nécessaire d'être confirmé au bouddhisme pour vivre les enseignements bouddhistes et les appliquer pratiquement. Bouddha n’est pas une personne, c’est un état d’être – c’est qui nous sommes.

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